Ces dernières années, Puma revient sur le devant de la scène en proposant des modèles streetwear confortable et à des prix intéressants. C’est le cas pour la Puma Future Rider, une paire aux courbes rétro des années 80, inspirées de la Fast Rider, confortable et proposée dans une multitude de coloris à seulement 90 euros.
Sortie au sein du pack Future Fashion en collaboration avec Central Saint Martin, une des composantes de l’université des arts de Londres dont sont issus Alexander McQueen ou encore Stella McCartney. Le pack est composé d’une Future Rider, d’une RS-X mais aussi de vêtements et d’accessoires en tous genres.
Pour cette Future Rider, les étudiants du CSM reprennent les caractéristiques d’une Future Rider classique avec quelques détails en plus. On y retrouve un renfort au talon mais surtout, ces lacets qui entourent la paire. Alors oui, c’est une forte inspiration (voir même une copie) du travail de Virgil Abloh sur les Dunk et autres paires de Nike. C’est là qu’on voit l’impact de Virgil Abloh dans la mode.
Les étudiants de Central Saint Martin ont repris le principe d’avoir plusieurs lacets qui recouvrent le upper de la paire mais aussi le concept de prototype. Mais ce qui fait l’originalité de la collection, c’est l’utilisation de matières non teintées et de tissus teintés de manière durable. Cela a permis de réduire considérablement les quantités remarquables d’eau utilisées qu’il faut habituellement pour fabriquer des paires de chaussures. Les graphiques que l’on retrouve sur la paire sont inspirés des cartes d’utilisation de l’eau du Cap, en Afrique du Sud, où il y a d’énormes pénuries d’eau. Puma prend position, comme l’a fait KangaROOS avec la collaboration avec Earth Water, pour un monde plus beau et plus durable.
Le prix aussi change, on passe de 90 euros à 140 euros, et pour une fois on peut dire qu’il est justifié, non pas par la collaboration mais par les techniques utilisées pour la conception de la paire. Alors oui cette paire reprend ce qui a fait le succès de la Nike Dunk Off-White, mais elle représente aussi une industrie de la mode qui évolue et cherche à produire des chaussures plus respectueuses de l’environnement dans une société où la surconsommation passe avant la qualité.